Refixage des soulèvements de couche picturale, amincissement des vernis et réintégration minimaliste des lacunes (aquarelle).
Certaines zones de la châsse étaient réalisées avec une feuille d’argent recouverte de couches transparentes colorées (laques). L’argent peint s’est globalement altéré (sulfuration de l’argent) et a disparu, révélant la préparation blanche sous-jacente (tête d’aigle ci-dessus). Le cliché au-dessus montre une des rares zones de la châsse où l’argent peint est bien conservé.
Des analyses des matériaux constitutifs de la châsse sont réalisés pour mieux comprendre cet objet rare (CEMES-CNRS). Les résultats permettent de se faire une idée assez précise de l’oeuvre, actuellement très altérée, à son origine. Ces éléments permettent de créer des maquettes de la châsse tel que l’on pense qu’elle a été au XIIIème siècle. Ces maquettes sont réalisées, autant que possible, avec les matériaux et les techniques originales.
Une partie du couvercle de la châsse et en-dessous la maquette qui reconstitue son aspect original tel qu’on l’imagine.
Reconstitution à l’aquarelle de la châsse dans son aspect initial supposé.